CITROEN CX ORPHEE de néo 1/43
retourGuy Deslandes, ingénieur de métier, passionné d’automobiles et de Citroën en particulier, il est grand admirateur du cabriolet DS “usine” et du SM Mylord de Chapron.
En 1983, il y a longtemps qu’il espère posséder un véritable cabriolet 4 places sur base de CX. C’est ainsi qu’il contacte les plus grands carrossiers français que sont Heuliez et Chapron. Mais les devis d’Heuliez sont trop élevés pour Deslandes et Chapron se dit incapable de réaliser une telle voiture !? Il décide donc de se consacrer lui-même à ce projet en partant des cabriolets précédents sur base Citroën, en gardant et le style et les lignes de la CX berline.
Comme pour le cabriolet DS, l’arrière sera découpé et remplacé par un dessin légèrement descendant, même si il est moins accentué que sur son aînée. Dans un esprit philosophique comparable, son projet est donc conçu en respectant la ligne générale de la berline CX. Et, le cabriolet Peugeot 504 venant de disparaître des catalogues, il se met en quête de réaliser, non pas, un exemplaire unique, mais une d’en faire plusieurs. Son prototype est prêt pour la Pentecôte 1983, et il est le seul entièrement en tôle, c’est en sorte un prototype, puisque les autres modèles auront un arrière en plastique ! Comme Flaminio Bertoni, il décide de ne pas modifier les traits généraux de la berline, mais il opte pour un dessin incluant des lignes horizontales à la manière du cabriolet Alfa Roméo, en plaçant les feux rectangulaires arrière de la Visa qui s’y intègrent parfaitement. Pour faciliter l’accès aux places arrière, il a augmenté la largeur des portes s de 11 cm. comme sur le cabriolet DS. Ce qui a nécessité le déplacement du pied milieu, par ailleurs coupé et la fabrication de vitres latérales spécifiques qui fut réalisé avec l’aide de Saint Gobain sous les exigences du service des mines de l’utilisation d’un verre homologué automobile. Commercialement la CX Orphée faillit être un échec commercial, car si Guy Deslandes voulait en faire une voiture de petite série, il fallait qu’il ait une alliance avec un constructeur, sans omettre Citroën.
Au Salon de Genève 1984, la CX Orphée ne fut visible qu’à partir de l’après-midi du second jour, et, les décideurs Citroën ne purent la voir qu’à travers le dossier de presse distribué malgré tout. Ayant eu le temps de préparer sa présentation, elle fut bien présente dès le début au Salon de Paris 1984 dans une livrée blanche nacré avec une scellerie rouge. Georges Falconnet offre à Deslandes de présenter son cabriolet sur le stand Citroën, offre que Deslandes décline. La mauvaise ambiance entre Deslandes et Citroën ont joué et ont eu un effet négatif dans la commercialisation de la CX Orphée, et, ce ne sont en fait quatre cabriolets homologués, seulement qui ont été vendus, ce qui en fait un véhicule de collection ... rare.

 
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